L'attente

 

Cette œuvre abstraite sur le thème de l’attente est une exploration visuelle du sentiment d’anticipation. Elle représente les moments où le temps semble s’étirer indéfiniment, et où l’esprit vagabonde entre espoir et incertitude. Les éléments symboliques ajoutés, tels que les horloges et les sabliers, incarnent le passage inexorable du temps, tandis que les colimaçons symbolisent  la connexion entre le terrestre et le céleste, l’ascension spirituelle et intellectuelle, et sert de métaphore pour les possibilités futures qui s’offrent à nous. Cette œuvre est une invitation à réfléchir sur les périodes d’attente que nous vivons tous, ces instants chargés de promesses et d’impatience.

PS - Symboliquement, l’escargot (le colimaçon étant son ancien nom) est aussi associé au foyer et à la protection. Dans l’architecture, les escaliers en colimaçon datent du Moyen Âge et étaient utilisés dans les châteaux forts et les demeures à étages. Le terme “colimaçon” lui-même vient du normand “calimachon”, qui signifie “limaçon à coquille” ou “escargot”, reflétant ainsi la forme spiralée de ces escaliers.

Gouttes d'eau

Si vous cherchez la source du fleuve Yosthino, vous la trouverez dans les gouttes d'eau sur la mousse. Proverbe japonais

Jolie façon imagée de dire que les petites gouttes d'eau font les grandes rivières. Que les petits gestes du quotidien, les petites pensées les plus secrètes, peuvent changer la face du monde. Un peu d'amour ici, c'est un grand bien ailleurs. Une petite dispute ici, c'est un conflit armé ailleurs. Nous sommes tous responsables du poids de souffrance du monde.

Frères ennemis

 

Prière au Vatican pour la paix. Les frères ennemis s'embrassent.

Dieu seul peut désormais changer les coeurs, et réconcilier les peuples.

La Pentecôte est une date symbolique. L'Esprit Saint va avoir du travail !

 

Un très beau moment de prière, une initiative inspirée.... Fasse le Seigneur que ce ne soit pas vain !

Ascension

Un escalier. Un vieil escalier de pierre. Cet ouvrage est situé dans un ancien couvent de Bernardines, à présent Musée de la Vie Bourguignonne à Dijon. Mais remontons le temps, en montant ces marches séculaires. Elevons notre esprit en élevant nos corps. Nous avons besoin de souffle, du souffle de l'Esprit, pour ne pas être aspiré par le vide et le vertige.

En ces jours troublés où notre pays va prendre un virage dangereux pour nos familles, tâchons de prendre un peu de hauteur. Le temps des hommes n'est pas celui de Dieu, gardons intactes notre espérance et notre foi. Des milliers de voix ont supplié, Dieu n'est pas sourd. Il répondra quand le temps, Son Temps, sera venu. Nous découvrirons alors que notre prière n'était pas vaine, que nos efforts ont porté leur fruit, que les marches du Golgotha n'ont pas été gravies en vain par Celui qui nous sauve. Amen, viens Seigneur Jésus ! En Toi seul nous plaçons notre confiance. Tu es ma forteresse, de qui aurais-je crainte ? Tu es le rempart de ma vie, devant qui tremblerais-je ?

Brouillard arboriphage

Le brouillard comme un voile donne à la nature un reflet inquiétant, de bête tapie prête à dévorer le paysage... voyez l'arbre incliné sur la surface morne de l'étang, ne dirait-on pas une grande gueule ouverte, qui veut avaler la file bien alignée de ses congénères ?  Pas un souffle pour troubler le miroir poli de cette immobile orgie. Comme si le temps arrêté voulait garder à jamais le souvenir de cet improbable crime arboricide..

 

Ou bien une immense pince d'un engin de construction, qui veut saisir et arracher le reflet de l'eau grise...

Christ Roi

Une fois n'est pas coutume...

J'avais envie de vous partager mes réflexions sur une petite phrase de l'Evangile de ce jour. Quand Pilate, fort de son pouvoir, de ses prérogatives, se pose en juge et interroge Jésus avec ironie, arrogance, même : "Es-tu le roi des Juifs ?" , Jésus sobrement le ramène face à lui-même, à ses motivations profondes, à la vérité de son être : "Dis-tu cela de toi-même ou bien parce que d'autres te l'ont dit ? "

Que veut-il dire ? Est-ce un "pour toi, qui suis-je ?" adressé à Pilate ? Pilate ne s'intéresse pas vraiment à la personne de Jésus. Il ne cherche pas à le connaître, ni lui ni son message. Il ne cherche pas la rencontre dans la vérité. Il cherche une raison de le condamner ou non à mort, comme le demandent les Juifs. Il examine un cas, somme toute banal. Des agitateurs, il en voit souvent, et l'issue est toujours la même : trois clous romains, et basta.

Alors Jésus lui demande : oseras-tu être toi-même dans notre rencontre, oseras-tu être libre de ta propre opinion sur moi, ou te laisseras-tu influencer, manipuler, par ceux qui me condamnent, par ceux qui, eux, ne veulent pas se frotter à la Vérité ? Par ceux que la Vérité de l'Homme dérangent. Par ceux qui préfèrent étouffer la parcelle d'éternité de leur être, et écouter le père du mensonge ?

Vérité et Liberté sont liés. 'La Vérité vous rendra libres" nous dit Jésus, et lui, mains entravées, devant le doigt accusateur de Pilate, reste libre, et c'est Pilate qui est enchaîné sans le savoir.

 

Aujourd'hui, le jugement de Jésus, sa mort, sa résurrection, ne sont pas si lointains.

Les témoins de la Vérité qu'est le Christ souverain sont toujours mis à mort, persécutés, enchaînés, soumis à des interrogatoires déformés et partisans. Mais ils acquièrent dans leur témoignage de la vérité une liberté inaliénable.

 

Et d’ailleurs la question de Jésus à Pilate, “dis-tu cela de toi-même ou bien parce que d’autres te l’ont dit” prend dans notre vie, dans notre société, une actualité toujours renouvelée...

Pourquoi sommes-nous pour telle ou telle chose, ou contre telle ou telle autre ? Parce que nous avons forgé, dans une réflexion approfondie, notre propre opinion, dans notre liberté souveraine, méditée dans la prière, guidés par l'Esprit de Vérité ?

Ou suivons-nous l’opinion de la masse, manipulés par les médias, les courants de pensée du moment, les puissants de ce monde, les partis politiques, les gourous, les associations homosexuelles... ?

Brûlante question s’il en est, surtout en ce moment...


« La vérité n’est pas toujours conforme à l’opinion de la majorité. »   Jean-Paul ll 

Oser l'abîme

Face à la montagne, mur immense et sombre dressé devant lui, ce tout petit avion, un petit moteur et deux ailes déployées. Une piste qui disparaît après quelques mètres, comme aspirée par l'abîme. Pour le guider, que reste-t-il au regard du pilote ? Une petite ligne blanche qui court au milieu. L'ombre cependant est là, qui témoigne de la présence de la lumière, de l'astre scintillant.

 

Que m'évoque cette image ? Mais ma vie, et sans doute notre vie à tous... Que faisons-nous d'autre que d'être, parfois, souvent, en ces temps surtout, face à une montagne ? Quand l'orientation du pays est incertaine, quand on entend, partout dans le monde, des rumeurs de guerres, de difficultés économiques, de lois iniques ? Et que sommes-nous pour nous affronter à la montagne ?

Qu'avons nous à notre disposition ?

Nous avons d'abord, et surtout, la certitude que Dieu est avec nous. Dieu, Lumière sur notre route. Nous le savons car il tisse autour de nous des signes, petites ombres qui témoignent de sa présence.

Nous avons la Foi, qui est cette petite ligne blanche au milieu de la piste, petite voie étroite et rassurante, pas facile à suivre mais guide sûr. Nous avons l'Espérance, qui nous fait ouvrir nos ailes et oser l'abîme. Nous avons l'Amour, qui allume notre moteur et nous permet de nous élancer, malgré tout, malgré cet obstacle qui semble insurmontable.

 

Et l'avion s'envole. Il franchit la montagne, vers des horizons insoupçonnés de splendeur. Il atteint son but.

 

Une seule chose manque à cette parabole... les autres avions. Car nous ne sommes pas seuls à emprunter la piste.